Kibera – un quartier de Nairobi, capitale du Kenya – est un des bidonvilles les plus vastes d’Afrique et en même temps un endroit dont les habitantes et habitants avec lesquels nous sommes en contact nous ont fermement convaincus qu’un avenir meilleur y est possible.
La population de Kibera est estimée à quelque 500’000 personnes – les chiffres exacts font défaut – et elle est en augmentation. Différents groupes religieux et parlant des langues différentes (Kikuyu, Luo, Kalenjin, Luhiva, etc.) cohabitent sur une surface restreinte.
A Kibera, les hommes et femmes prêts à améliorer leur sort sont nombreux; de nombreuses initiatives culturelles et des projets d’aide aux enfants ont été développés. Les Eglises de différentes orientations – communautés religieuses chrétiennes et musulmanes – y sont aussi très actives. On ressent de manière saisissante que Kibera bouge.
Le quartier, né à l’époque où le Kenya était encore une colonie britannique, était alors un camp de soldats nubiens qui, depuis, a été dissout (voir Wikipedia: “Kibera”). Depuis toujours, les problèmes à résoudre y sont multiples. Mais une chose est évidente: les gens de Kibera, et en tout premier lieu les enfants, aspirent au droit à un chez-soi, à un logement sûr, à une place de jeu et à un avenir qu’ils auront choisi eux-mêmes.
Nous voulons les soutenir dans cet effort. Nous sommes persuadés que l’attitude du monde envers Kibera sera, demain, notre manière à nous d’être au monde. Nous l’espérons solidaire et humaine.